Nous ne parlerons pas du syndrome de l’essui-glace qui ne nécessite jamais de prise en charge chirurgicale, ni de la tendinite de la patte d’oie qui nous parait très rare et souvent confondue avec le syndrome rotulien de loin beaucoup plus fréquent.
Le syndrome rotulien est même le plus fréquent de toutes les douleurs du genou.
Elle peut être très difficile à différencier du simple syndrome rotulien, mais leurs traitements sont très différents. L’IRM permet de faire la différence.
La maladie du tendon se situe le plus souvent à l’attache rotulienne avec une douleur très localisée à la pointe de la rotule.
Si le repos sportif et les soins locaux traditionnels de la tendinite ne conduisent pas à l’amélioration, il est raisonnable de proposer une IRM pour être sûr de la tendinite, si l’on veut proposer le traitement de choix pour le sportif : sismothérapie* et P.R.P*. (Plasma Riche Plaquettes).
*Plus d’informations sur la Sismothérapie et PRP
La particularité de ce traitement au tendon rotulien est la moindre efficacité de la sismothérapie, mais nécessaire à tenter néanmoins au moins pour une série de séances car elle prépare très efficacement le résultat de l’injection de PRP.